Présidente du jury : Carine Fernandez
Née en 1955 dans la région lyonnaise, d’une famille de républicains espagnols. Son père, condamné à mort à la fin de la guerre civile, parvient à s’évader des geôles franquistes et obtient l’asile politique en France.
Atavisme familial, – ou la faute à Rimbaud et Cendrars! – elle fugue à son tour à seize ans au Moyen-Orient. Autodidacte forcenée, elle passe son bac en candidate libre et poursuit des études de Lettres à distance jusqu’au doctorat : une thèse sur le Voyage en Orient de Nerval soutenue à l’Université Lyon II. De retour en France après vingt-cinq ans d’expatriation au Moyen-Orient et aux États-Unis, elle passe un deuxième doctorat, une thèse d’Etat sur Vathek de William Beckford. Elle rejoint les rangs de l’Education Nationale et collabore à un centre de recherches sur la littérature du XVIIIème siècle. 2
En 2003 elle publie chez Actes Sud son premier roman, La Servante abyssine, peinture sans concessions de la société saoudienne, qu’elle connait intimement. Deux autres romans inspirés de son expérience du monde arabe suivront chez le même éditeur: La comédie du Caire (2006) et La saison rouge (2008). En 2014 parait chez J.C. Lattès Identités barbares, un petit roman engagé contre la montée de l’extrême droite en France.Elle retourne aux sources de l’exil familial avec Mille ans après la guerre (Les Escales 2017) qui met à jour la cicatrice toujours vive de la guerre d’Espagne.
Son dernier roman, Un jardin au désert,( Les Escales 2019)questionne les conflits générationnels en Arabie saoudite et les combats des femmes pour l’émancipation. Elle est également l’auteur de nouvelles et de poèmes.
A l’heure du sinistre cloisonnement culturel et du repli communautaire Carine Fernandez revendique le multiculturalisme, qui n’est pas « appropriation culturelle » (ce nouveau délit qui interdit de parler en dehors de son aire d’origine), mais refus d’être assigné à résidence dans une identité, faculté d’éprouver dans son corps et sa langue au-delà des diaprures de surface, l’unité profonde de l’humain.

est diplômé de l’Ecole ESA le Septante-cinq à Bruxelles en 2013 et de la BlankPaper Escuela à Madrid en 2016. Il enseigne à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles.
Son travail photographique s’organise en un équilibre délicat entre autobiographie, topographie et politique et s’inscrit dans une réflexion autour du territoire Méditerranéen.
En 2021, la série Sub Sole sera exposée aux Rencontres d’Arles dans le cadre du Prix Découverte Roederer. La Fondation A Stichting, qui a soutenu la création et la production de ce travail, présentera l’exposition à l’automne 2021. Les éditions Chose Commune en publieront l’ouvrage éponyme.

Né sur les montagnes des Abruzzes, a passé sa jeunesse à Turin. Photographe de formation , a travaillé une vingtaine d’années dans ce domaine.
Arrivé en France en 1991, il a suivi
des études de littérature italienne à l’Université de Lille.
Est enseignant d’Italien dans le secondaire depuis une vingtaine d’années.
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